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Son titre séduisant (i.Avocat : c’est quoi cette nouvelle app qui fait polémique) est sans confusion.
L’auteur (annoncé sous la signature d’anonymat
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Le papier a été édité à une date indiquée 2024-01-06 11:41:00.
L’article original mentionné :
Cette nouvelle application se présente comme un avocat virtuel et assure fournir des conseils juridiques qui seraient précis. Cependant, i.Avocat est au cœur de plusieurs polémiques.
Depuis ce premier janvier, l’application i.Avocat est disponible sur l’App Store et Google Play. Son nom ne laisse pas l’ombre d’un doute, l’intelligence artificielle régit cette application imaginée par un entrepreneur lyonnais.
Comme le souligne Le Progrès, le principe de iAvocat est le suivant : fournir des conseils juridiques à ses utilisateurs. En d’autres termes, il s’agit d’une intelligence artificielle qui s’improvise avocat. Sur la page d’accueil de l’application, nous pouvons ainsi lire : « iAvocat est bien plus qu’une simple application, c’est votre avocat virtuel personnel, prêt à répondre à toutes vos questions juridiques avec précision et fiabilité ».
Un peu plus bas sur la page d’accueil, il est précisé : « Pas besoin de prendre rendez-vous. iAvocat est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 pour répondre à vos préoccupations juridiques à tout moment ».
iAvocat se montre donc disponible à tout moment et assure fournir des réponses qui seraient précises. Pour cause, cette intelligence artificielle génère ses réponses en se basant sur 50 années de décisions judiciaires et des programmes de l’école du barreau et de la magistrature.
Par ailleurs, l’application invite ses utilisateurs à fournir des documents concernant une affaire. La page d’accueil annonce ainsi : « iAvocat peut analyser vos documents PDF légaux, interpréter le langage juridique et vous fournir des insights pertinents ».
i.Avocat ne peut pas être testé gratuitement, il faut obligatoirement payer un abonnement dont le pris est fixé à 69 euros par an, ou 9 euros par moi.
Une application controversée
Tout d’abord, remplacer un avocat par une intelligence artificielle implique inévitablement des risques. Même si l’application a emmagasiné des centaines de milliers d’informations, elle ne peut remplacer la capacité de réflexion d’un avocat. Par ailleurs, iAvocat sera potentiellement utilisé par des personnes qui n’ont pas les moyens de s’offrir les services d’un avocat. Ce sont donc des personnes défavorisées qui risquent d’être induites en erreur.
Ensuite, comme le souligne BFMTV, iAvocat pose un problème de confidentialité. Nous l’avons mentionné précédemment, l’application invite ses utilisateurs à fournir des documents personnels. Concrètement, rien n’assure que ces données ne seront pas utilisées à d’autres fins. À cela s’ajoute le fait que le siège de l’entreprise est basé à Dubaï.
Enfin, la communication autour de cette nouvelle application est particulièrement agressive. Comme le rapporte BFM Lyon, l’avocat virtuel de l’application explique dans une vidéo promotionnelle : « là où un avocat mettrait un an, je mets une minute, là où un avocat t’aurait coûté 1.000 euros, je ne coûte que 69 euros ».
Face à une multitude de critiques, le créateur de iAvocat explique à propos de cette vidéo promotionnelle : « C’était pour faire un badbuzz, on était obligé. Il y a 10.000 applications par jour qui sortent […] ».
Quoi qu’il en soit, l’avenir de cet avocat virtuel est pour l’instant menacé. Son créateur a assuré qu’il comptait développer une plateforme destinée à mettre en relation ses utilisateurs avec de vrais avocats, mais sans convaincre. Toujours selon BFM Lyon, le Barreau de Paris aurait mis en demeure le créateur le sommant de fermer l’application.
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Lecture:
Arnaques : le manuel anti-fraude,Le livre .
La Justice/Veille VII,A voir et à lire. .
Procédure civile : droit interne et droit communautaire,Le livre . Ouvrage de référence.