Dans le cadre de notre devoir d’information, nous publions ci-dessous un éditorial vu sur internet ce jour. Le propos est «la justice».
Le titre (Menaces d’attentats contre seize lycées normands : un jeune de 18 ans renvoyé devant le tribunal pour enfants) est sans détour.
Annoncé sous la signature «d’anonymat
», l’éditorialiste est connu et fiable.
Vous pouvez donc vous fier aux révélations qu’il édite.
Voici lle « papier » :
« Je vous informe que l’auteur présumé des menaces d’attentats dans les établissements de l’agglomération rouennaise a été placé en détention provisoire dans l’attente de son jugement par le tribunal pour enfants le 12 octobre prochain », a fait savoir, ce vendredi soir, le procureur de la République Frédéric Teillet dans un communiqué.
Ce placement en détention est conforme aux réquisitions du parquet, tel qu’énoncées par le procureur de Rouen lors d’une conférence de presse ce vendredi en fin d’après-midi.
Pas de preuve de radicalisation
« J’ai demandé au JLD (Juge des libertés et de la détention, NDLR) de placer l’intéressé en détention provisoire. Il ne peut pas être laissé penser que de tels faits restent impunis de la part de l’autorité judiciaire », avait alors souligné Frédéric Teillet.
Habitant sur l’agglomération de Rouen où il est lycéen, « ce jeune homme, alors mineur mais désormais majeur, a reconnu les faits, expliquant avoir voulu reproduire une alerte similaire dont il a eu connaissance par les réseaux sociaux, mais aussi permettre à l’un de ses camarades de ne pas aller en cours », avait expliqué le magistrat.
« L’enquête n’a pas mis en évidence de radicalisation de l’intéressé », avait-il précisé.
« Les faits qui lui sont reprochés » portent notamment sur « des faits de menaces de mort de personnes chargées d’une mission de service public, menaces de mort, et menaces de destructions dangereuses pour les personnes, puisque ce sont des alertes à la bombe », avait énuméré le magistrat.
Déjà condamné pour des appels malveillants
Le mis en cause, avait indiqué Frédéric Teillet, « a déjà été condamné à deux reprises au printemps 2023 » notamment « pour des faits d’appels téléphoniques malveillants, de collecte de données à caractère personnel par moyen frauduleux (…) et de provocation à l’usage illicite de stupéfiants ».
Les faits reprochés à ce lycéen « ont provoqué 24 évacuations » concernant seize établissements, soit un total de « 19 613 personnes ». Ils ont mobilisé « 161 policiers pour leur sécurisation et la levée de doute », avait précisé le procureur.
A lire:
Climat et écocitoyens/La FEVE et l’objectif zéro-déchet,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
L’administration de la justice en France,Le livre .
Photographie/Sociétés et Organisations/Éditeurs de cartes postales/L. Dulac,Le livre . Ouvrage de référence.