A voir, ce papier sur internet dont le propos est « la justice » et qui va vous réjouir.
Son titre saisissant (Dans la peau de l’info. Ce qu’il faut savoir de l’application Yuka, qui vient de gagner en justice contre les charcutiers) en dit long.
Identifié sous la signature «d’anonymat
», le pigiste est positivement connu.
Vous pouvez ainsi donner du crédit à cette édition.
Sachez que la date de publication est 2023-06-09 02:05:00.
Voilà ll’article dont il s’agit :
Tous les matins, Marie Dupin se glisse dans la peau d’une personnalité, d’un événement, d’un lieu ou d’un fait au cœur de l’actualité.
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L’application nutritionnelle Yuka, qui proposait aux consommateurs de signer une pétition pour interdire les nitrites dans la charcuterie et a été condamnée en première instance pour « dénigrement au préjudice » des charcutiers, a obtenu gain de cause devant la cour d’appel de Paris. Cette appli, qui permet aux consommateurs de scanner les produits des supermarchés pour connaitre la valeur nutritionnelle des aliments et des cosmétiques, mais aussi les additifs, les colorants, leurs noms et les risques qui y sont associés, avait lancé, avec une association de consommateurs et la Ligue contre le cancer, une campagne pour faire interdire les nitrites dans la charcuterie.
>> Cinq questions sur le lien entre nitrates et nitrites dans la charcuterie et risques de cancer
Pour rappel, les nitrites sont cet additif ajouté au jambon, par exemple, pour qu’il soit bien rose, et dont les autorités de santé ont reconnu le caractère cancérogène. Le gouvernement a d’ailleurs lancé un « plan d’action », alors que les associations réclament sont interdiction pure et simple, via une pétition qui a déjà recueilli plus de 450 000 signatures.
Ce que les charcutiers n’apprécient pas vraiment : la fédération des charcutiers avait ainsi attaqué en justice Yuka pour « dénigrement », estimant que la campagne anti-nitrites relevait, en fait, d’un appel au boycott. Si la justice avait d’ailleurs donné raison aux charcutiers en première instance, finalement la Cour d’appel de Paris a tranché : « La réalité d’un sujet sur les conséquences en matière de santé pour les consommateurs de l’utilisation des additifs nitrés s’inscrit dans le cadre d’un sujet d’intérêt général« .
Finalement, les charcutiers ressortent de la procédure qu’ils avaient eux même initiée avec 60 000 euros à verser à l’application et un rappel de la justice sur la nécessité de protéger, à défaut de la santé des consommateurs, la liberté d’expression.
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