Ci-dessous un tout nouvel encart qui va grossir notre revue de presse sur « la justice ».
Son titre (Tribunal de Saint-Malo : la dame avait la main lourde sur son compagnon) est parlant.
Sachez que l’éditorialiste (présenté sous la signature d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur le web.
La date de publication est 2023-12-21 02:45:00.
Publié le
« Oui, je lui ai mis une claque », admet cette dame devant la juge du tribunal de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). « Il ne voulait pas que j’aille me coucher. J’ai commencé à parler de séparation, il m’a traitée de bipolaire, de cinglée », explique-t-elle en niant en avoir administré davantage. Oui, elle l’a aussi poussé mais « il n’est pas tombé, il a juste basculé contre la vitrine d’un meuble ».
Son compagnon a appelé les gendarmes
Mais son compagnon a appelé les gendarmes, ce soir de novembre dernier, prétendant que sa compagne lui a donné de grosses gifles et l’a griffé dans leur nouveau logement, à Dol-de-Bretagne. Il a eu deux jours d’Interruption temporaire de travail. Il a aussi évoqué un couteau sans certitude qu’elle l’ait pointé vers lui. « C’est des mensonges », répond la mise en cause qui prétend que ce soir-là, elle aussi a eu peur, au point de se réfugier dans le local de la machine à laver.
« Connard, bon à rien »
Le couple qui s’est rencontré en 2017, se dispute régulièrement depuis quatre ans. Lui, absent à l’audience, prétend qu’elle a un problème psychologue. « Je suis allé au centre médico-psychologique où on m’a répondu que Monsieur n’est pas médecin », raconte-t-elle à la juge. Elle le traite de « connard, de bon à rien » ? « C’était dans les deux sens », rétorque-t-elle.
Son compagnon en a marre, il veut « reprendre une vie tranquille. Elle n’a pas le droit de battre les gens ni de les traumatiser comme ça », a-t-il déclaré aux gendarmes.
« C’est vrai aussi pour mon compte », répond-elle. Le fils de son compagnon évite de leur rendre visite « car il la trouve violente ». Ce qui étonne l’intéressée : « Je l’ai toujours très bien accueilli à chaque fois qu’il est venu. »
Le compagnon traumatisé
Selon l’avocat du monsieur, son client est « traumatisé par ces années de vie conjugale. Il avait des sentiments amoureux mais il a fini par trouver cette relation toxique ».
Elle est condamnée à six mois de prison avec sursis, obligation de soins psychologiques et/ou en lien avec la consommation d’alcool. Il lui est interdit d’entrer en contact avec son ex-conjoint et devra l’indemniser à hauteur de 800€ (plus 800€ pour les honoraires d’avocat).
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