Cet article, dont le sujet est « la justice », vient d’être remarqué sur internet, notre rédaction est heureuse de vous en produire l’essentiel plus bas.
Son titre (Le tribunal de Brest considère qu’il peut juger un outrage à un magistrat brestois en respectant l’impartialité) en dit long.
Sachez que l’éditorialiste (présenté sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Vous pouvez en conséquence faire confiance à cette parution.
Texte :
Ce vendredi 20 octobre 2023, à l’audience des comparutions immédiates, un homme de 19 ans, en détention, était présenté devant la chambre correctionnelle pour répondre du délit d’« outrage par parole à l’audience à magistrat » commis le 15 septembre, à Brest, lors d’une précédente comparution immédiate.
Une délocalisation du dossier est sollicitée
« Vous avez niqué la vie d’un jeune, allez vous faire enc… ! » sont les dernières paroles que le prévenu adresse au magistrat qui préside le procès à l’issue duquel il est condamné à un an d’emprisonnement ferme. L’outrage étant alors acté par le greffe, celui qui purge désormais sa peine à la maison d’arrêt de Brest est de nouveau dans le box pour s’expliquer. Le président insulté s’est constitué partie civile par écrit. La présente procédure d’urgence permet au prévenu de solliciter un délai afin de préparer sa défense. Ce qu’il fait via son avocate, Me Julie Allouche. Cette dernière profite néanmoins de l’audience pour solliciter « le dépaysement du dossier » dans le tribunal d’une autre ville. Au soutien de cette requête, elle argue de « la difficulté que cette affaire soit jugée par des collègues brestois tenus à un devoir d’impartialité ».
Renvoi de l’affaire le 19 décembre… à Brest
Le procureur Camille Miansoni, qui s’est déjà opposée à cette demande lors du déferrement, estime au contraire que le maintien du dossier à Brest se justifie, car « c’est un signal pour dire qu’on ne vient pas ici insulter les magistrats qui font leur travail ! »
Le tribunal tranche vite en rejetant la demande de l’avocate. Il lui indique en effet qu’« il ne peut pas être saisi » à cette fin au cours de l’actuelle procédure. Précision est faite que cette faculté appartient au ministère public avant le renvoi de l’affaire devant une juridiction. De la sorte, la demande n’a pas lieu d’être : « Ça n’existe pas », insiste le président. L’affaire d’outrage sera jugée le 19 décembre 2023.
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