En consultant internet nous avons relevé un éditorial qui risque de vous interpeller. Son thème est « la justice ».
Le titre (Un gendarme français parti combattre en Ukraine radié) parle de lui-même.
Annoncé sous le nom «d’anonymat
», le pigiste est connu et fiable.
Vous pouvez donc vous fier aux révélations qu’il édite.
L’article a été diffusé à une date mentionnée 2022-09-15 05:06:00.
Voilà lle « papier » :
Un gendarme de Picardie a été radié et condamné à de la prison avec sursis pour avoir combattu contre les troupes russes en Ukraine, pays dont il est originaire.
Une décision radicale. La chambre militaire du tribunal judiciaire de Lille a décidé de radier des cadres de la gendarmerie un membre du PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention) de Picardie, pour s’être rendu en Ukraine, pays où il est né, et s’être engagé au sein des troupes étrangères pour combattre la Russie. Il a également reçu une peine de deux mois de prison avec sursis, a détaillé Le Courrier Picard.
Le jeune homme de 25 ans a donc perdu son statut de militaire, comme le stipule l’article L4139-14 du Code de la défense, et ne pourra donc plus exercer au sein de la gendarmerie.
Compréhension mais aussi fermeté de la chambre militaire
L’homme s’était envolé le 27 mars en direction de la Pologne, afin de rejoindre l’Ukraine, rapportent nos confrères. Puis il avait rejoint une légion de volontaires internationaux. Durant cinq mois, le désormais ex-membre de l’unité de gendarmerie spécialisée dans les opérations de choc a combattu, après une rapide formation concernant le matériel à disposition sur place.
Il était ensuite rentré en France, pour revoir sa famille. Durant l’audience, il a affirmé qu’il s’agissait d’un retour de son plein gré, qu’il ne comptait pas repartir.
Dans ses propos, le président de la chambre militaire du tribunal de Lille a pointé que l’«on peut être sensible à la force de votre engagement, du courage qu’il vous a fallu. Vous avez mis vos idées au service d’une cause». Une perception qui a sans doute permis d’éviter la peine maximale de cinq ans de prison ferme. Néanmoins, en plus de la radiation, deux mois avec sursis ont été prononcés. Le président avait en effet affirmé au futur ex-gendarme que «vous êtes allés combattre pour une puissance étrangère», alors que «vous êtes militaire français d’active».
Livres sur un propos concordant:
De la justice dans la Révolution et dans l’Église/Neuvième Étude,Le livre .
Légende de la famille Forseti tome 2,Le livre .
Photographie/Personnalités/C/Hippolyte-Auguste Collard,Le livre .