Une thèse encore une fois écartée. L’avocat de la principale suspecte du meurtre de Lola, 12 ans, a réaffirmé ce lundi sur le plateau de BFMTV que la piste d’un mobile lié à du « trafic d’organes » n’avait « jamais été envisagée », par les enquêteurs.

« Ce trafic d’organes n’a jamais été envisagé de quelque manière que ce soit, par qui que ce soit », a-t-il assuré sur notre plateau.

« Le ministère public et la Défense partagent la même vision et ont le souci de mettre un terme à ces rumeurs », a-t-il ajouté.

La suspecte a été mise en examen et placée en détention provisoire pour meurtre de mineur de moins de 15 ans et viol commis avec actes de torture et de barbarie.

Un mobile à déterminer

Peu après la disparition de Lola, la principale suspecte a demandé de l’aide à un passant pour transporter sa malle. Questionnée par l’individu, elle a dit avoir des choses à vendre et évoqué un rein, selon des informations de BFMTV. Cet élément a pu laisser envisager un temps un possible trafic d’organes, mais la piste a été écartée par les enquêteurs, a-t-on appris ce lundi.

Un peu plus tôt ce lundi, l’avocat de la principale suspecte avait déjà déclaré face à la presse que « le trafic d’organes n’est pas un sujet et ne fait pas partie des débats ».

Le mobile du meurtre reste encore indéterminé, alors que la principale suspecte a évoqué un différent avec la mère de la jeune fille tuée pour une histoire de badge d’entrée à un immeuble.

Article original publié sur BFMTV.com