Voici les « bonnes pages » d’un « papier journalistique » que notre équipe vient de remarquer sur internet. Le propos va assurément vous convenir. Car le sujet est « la justice ».
Le titre suggestif (Joe kelly présente Justice League T. 3 – Par Joe Kelly & Doug (…)) est parlant.
Annoncé sous le nom «d’anonymat
», le pigiste est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur internet.
Vous pouvez ainsi vous fier aux révélations qu’il édite.
Cet album [1] compile en effet l’histoire de la première confrontation entre Superman et Manchester Black. Ce dernier, à la tête d’un groupe de métahumains nommé Élite, a décidé de lutter contre le crime et la corruption en s’affranchissant des barrières morales incarnées par excellence par l’Homme d’Acier. Mais cette bataille désormais célèbre n’est en réalité que l’introduction d’un autre groupe dirigé par Vera Black, qui prend la suite de son frère dans une veine moins belliqueuse.
La nouvelle Élite part du même constat que la première et pense elle-aussi que la fin justifie les moyens, cependant elle opère dans l’ombre et a pour principe de ne pas tuer. Une limite qui différencie Vera de son frère et amène certains membres de la Ligue de Justice à revoir leurs positions. C’est ainsi que Flash et Green Arrow, et quelques autres moins connus de nos jours, décident de la joindre.
C’est sur cette base que démarre la maxi-série Justice League Elite qui occupe la presque totalité du volume. Comme souvent avec Joe kelly, l’idée apparaît simple, un peu brute de décoffrage, mais son exécution soigneuse et précise assure à la fois une excellente dimension émotionnelle et un spectacle haut en couleurs.
- © DC Comics / Urban Comics
Si le ralliement de Flash et de Green Arrow pourra sembler sommaire, et servir essentiellement de caution éditoriale, les autres membres de l’Élite constituent un panel de figures très intéressantes et bien pensées. Elles offrent des personnages marginaux aux parcours atypiques et tortueux qui tranchent avec les membres habituels de la Ligue de Justice.
Les méthodes et les histoires se révèlent aussi plus sombres, et plus musclées, même si le fait d’agir en arrière-scène range le récit dans le genre espionnage et manipulation, finalement classique. Mais le format de la maxi-série permet d’avoir un récit vif et dense, qui va droit au but, sans chercher à faire durer la chose.
Mis en image par le trait toujours aussi nerveux et approprié de Doug Mahnke, ces épisodes constituent assurément du comic book de super-héros solide et classique, dans le bon sens du terme. Une période simple, moins connue que d’autres, mais qui vaut largement la peine de s’y intéresser pour redécouvrir des aventures presque sans limites.
- © DC Comics / Urban Comics
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