Nous avons repéré un post sur internet dont le propos est «la justice».
Son titre troublant (VIDEO. Fermeture de l’usine Sidel à Lisieux : salariés et direction au tribunal) est sans confusion.
Identifié sous la signature «d’anonymat
», l’écrivain est positivement connu pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur internet.
Les infos communiquées sont ainsi perçues véridiques.
L’article a été édité à une date notée 2022-12-01 10:00:00.
Publié le
Le conflit entre les salariés de l’usine Sidel de Lisieux (Calvados) et la direction de l’entreprise s’envenime. Depuis l’annonce de la fermeture du site lexovien, prévue pour fin 2023, un bras de fer s’est engagé entre les deux parties.
« Les échanges sont de plus en plus tendus en interne. Notre quotidien est très difficile » assure Valérie Cattenoz, élue Unsa.
Absence de dialogue
De son côté, la direction déplore « la politique de la chaise vide adoptée par les représentants du personnel, depuis le début des réunions d’Information-Consultation en octobre. L’absence de dialogue ne remet pas cause le projet mais génère beaucoup d’inquiétude chez les salariés ».
Souffrance au travail
Dernière épisode en date de ce conflit : l’assignation, par la direction, du représentant du CSE (comité social et économique) de Lisieux devant le tribunal judiciaire. L’audience s’est déroulée jeudi 1er décembre 2022.
Une centaine de personnes, essentiellement des salariés de l’usine et des collègues du site d’Octeville-sur-Mer (Seine-Maritime), ont défilé de la place Mitterrand jusqu’au tribunal pour lui apporter leur soutien.
192 000 € à payer pour deux expertises
Comment la justice s’est-elle invitée dans ce conflit ? Le 24 octobre, le CSE de l’usine de Lisieux a voté la mise en place d’une expertise pour « danger grave et imminent » et « projet important ».
« Nous avions déjà eu des cas de burn out par le passé, dus aux choix stratégiques de la direction. L’annonce brutale de la fermeture de l’usine a accéléré cette souffrance au travail ».
La direction conteste le recours à l’expertise et demande au tribunal d’annuler la délibération prise par le CSE. « L’entreprise n’est pas opposée à la réalisation d’une expertise sur le sujet, mais considère qu’elle doit se dérouler dans le contexte du projet de restructuration » explique-t-elle, dans un communiqué diffusé juste après l’audience.
Une seconde expertise
L’avocat de Sidel rappelle que le CSE Central, qui chapeaute les CSE des différents sites du groupe en France, a lui aussi nommé un expert pour les accompagner dans le cadre du Plan de sauvegarde de l’emploi. « Cette expertise se déroule sur les aspects suivants : l’aspect économique du projet, l’examen du projet de restructuration, l’assistance dans la recherche de repreneurs (Loi Florange) et l’analyse des conséquences sur la santé, la sécurité et les conditions de travail des salariés » détaille la direction.
192 000 € à payer pour deux expertises
Si les deux expertises devaient avoir lieu, Sidel devrait verser 192 000 euros, au total, aux cabinets mandatés. Le vote du CSE Central date du 3 novembre, soit… une semaine après celui de Lisieux.
L’avocat des salariés, maître Pradal, estime que la direction « fait tout à l’envers » depuis le début de la procédure. Il s’est exprimé après l’audience :
La direction appelle au dialogue
Le tribunal rendra sa décision le 19 janvier 2023. Toujours dans son communiqué, la direction « souhaite vivement que le mouvement du 1er décembre marque la fin d’une étape de réactions et qu’elle ouvre une période de négociation et de dialogue, dans l’intérêt des salariés ».
Les principaux intéressés ne l’entendent pas de cette oreille et comptent poursuivre leur mobilisation pour sauver leurs emplois. Des débrayages à l’échelle du groupe sont en cours de préparation.
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