Murad LLC, une société de cosmétiques basée en Californie, a accepté hier de payer 3 334 286 dollars pour régler sa responsabilité civile potentielle pour une violation apparente des sanctions de l’OFAC contre l’Iran (notification, libération de l’exécution, accord de règlement).
Cette violation apparente résultait de la participation de l’entreprise à un complot visant à se livrer à l’exportation non autorisée de biens et de services des États-Unis vers l’Iran sur une période d’environ huit ans se terminant en 2018. Un ancien cadre supérieur de l’entreprise a séparément accepté de payer 175 000 $ à régler leur responsabilité civile potentielle pour trois violations apparentes des sanctions de l’OFAC contre l’Iran découlant de leur rôle de directeur de l’entreprise.
La société avait demandé, mais n’avait jamais reçu, une licence spécifique à l’OFAC. Unilever US Inc. a acquis Murad LLC en septembre 2015 et, après avoir pris connaissance des violations apparentes des sanctions, l’a volontairement divulgué à l’OFAC.
Considérations relatives à la conformité
L’OFAC a déclaré que les lacunes de conformité qui ont conduit à la violation apparente de l’entreprise découlaient de plusieurs facteurs. Parmi eux figurait la conduite des cadres supérieurs de l’entreprise qui ont facilité les exportations de l’entreprise vers l’Iran. Un autre facteur contributif a été l’absence d’un programme de conformité aux sanctions. En tant qu’entreprise principalement de cosmétiques, les efforts de conformité de l’entreprise se sont concentrés sur la sécurité des produits malgré la vente de ses produits à l’international.
Cette action souligne également l’importance de mener une diligence raisonnable suffisante avant et après l’acquisition afin d’identifier et de remédier rapidement aux lacunes en matière de conformité. Les rappels des politiques de conformité établies à eux seuls peuvent ne pas entraîner des changements suffisants pour éviter une violation des sanctions économiques et commerciales américaines.